Quel est le salaire d’une auxiliaire puéricultrice ?

Quel est le salaire d’une auxiliaire puéricultrice ?

Lorsque vous souhaitez vous lancer dans une formation professionnelle, le salaire est l’un des éléments essentiels dont vous devez tenir compte. Toutefois, cela ne doit pas constituer votre principale motivation. En effet, certain métier tels que celui d’auxiliaire puéricultrice nécessite un minimum d’intérêt et d’amour pour ce que l’on fait. Nous vous amenons ici à la découverte du métier d’auxiliaire puéricultrice et du salaire que vous pourrez obtenir en vous orientant vers une telle profession.

Le métier d’auxiliaire puéricultrice, en quoi consiste-il ?

Reconnue une professionnelle de la santé, l’auxiliaire puéricultrice se charge de l’entretien des nourrissons et des jeunes enfants. Ceux-ci peuvent être bien portants, malades ou dans une situation de handicap. L’auxiliaire puéricultrice travaille sous la direction de la sage-femme, de l’infirmier ou de l’infirmière.

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Les missions de l’auxiliaire puéricultrice

Selon le lieu où elle est employée, les missions de l’auxiliaire puéricultrice peuvent varier. Lorsqu’elle travaille dans une crèche ou halte-garderie, elle doit accueillir des enfants en bas âge, notamment ceux de 3 mois à 3 ans. Son rôle consiste à leur proposer des activités d’éveil et à les accompagner dans les différentes étapes de leur vie quotidienne. Que ce soit pour la toilette, l’habillage, la nutrition, les jeux, la sieste, etc. Elle assure également l’entretien du matériel et la propreté des locaux.

Dans une maternité, l’auxiliaire puéricultrice sera chargée d’assurer les besoins des nouveaux nés ainsi que des enfants en bas âge. Elle pourra également offrir un accompagnement aux nouveaux parents en leur montrant les gestes de base relatifs aux soins à apporter à l’enfant. Dans un centre hospitalier, l’auxiliaire travaille sous la direction de la sage-femme ou de l’infirmière. Elle est chargée de réaliser des soins de prévention, des soins de maintien, des soins d’éducation pour la préservation ou la restauration du bien-être de l’enfant afin qu’il soit plus autonome.

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Le salaire de l’auxiliaire puéricultrice

À l’instar des missions qui varient d’un complexe médical à un autre, le salaire de l’auxiliaire puéricultrice varie selon la structure dans laquelle elle exerce et de sa position au sein de cette structure. Pour une auxiliaire puéricultrice travaillant dans la fonction publique hospitalière ou territoriale, le salaire tourne autour de 1565,13 euros bruts par mois. Ce montant peut atteindre les 2200 euros lorsqu’elle arrive en fin de carrière. Outre cette rémunération, l’auxiliaire puéricultrice peut également bénéficier de primes et indemnité selon sa situation. Il peut s’agir d’une indemnité de résidence, d’un supplément de traitement familial, d’une prime forfaitaire mensuelle, d’une prime spéciale de sujétions ou de primes en rapport avec les conditions de travail.

Les formations pour devenir auxiliaire puéricultrice

Pour devenir une auxiliaire puéricultrice, il est nécessaire d’avoir suivi une formation adéquate. Cette formation peut être suivie dans des établissements de santé publics ou privés, ainsi que dans les centres de formation agréés par le ministère de la Santé.

La formation pour l’obtention du diplôme d’État d’auxiliaire puéricultrice (DEAP) a pour objectif de former des professionnels capables d’aider les enfants à grandir et à se développer en bonne santé. Elle dure environ 10 mois avec un stage obligatoire de 4 mois en établissement hospitalier ou structure médicale.

Le programme de la formation comprend plusieurs modules tels que l’anatomie et la physiologie humaine, l’enfant malade et sa famille, l’hygiène alimentaire et corporelle du nourrisson ainsi que les soins palliatifs pédiatriques.

Une fois diplômée, l’auxiliaire puéricultrice peut exercer dans différents milieux tels que le service maternité et néonatalogie des hôpitaux, les crèches collectives ou familiales, mais aussi au domicile des parents lorsqu’il s’agit notamment d’un enfant porteur de handicap nécessitant une aide particulière.

Lorsque vous commencerez votre carrière en tant qu’auxiliaire puéricultrice, vous pouvez aussi envisager différentes perspectives professionnelles telles que chef/fe adjoint(e), référent(e) qualité ou encore cadre intermédiaire.

Les perspectives d’emploi pour les auxiliaires puéricultrices

En France, le métier d’auxiliaire puéricultrice est un secteur qui recrute régulièrement. Effectivement, les besoins en personnel qualifié sont nombreux dans les structures médicales et paramédicales pour enfants.

Les perspectives d’emploi pour les auxiliaires puéricultrices sont donc plutôt favorables. Vous pouvez ainsi envisager de travailler dans une structure hospitalière publique ou privée, mais aussi dans des crèches collectives ou familiales.

Avec l’augmentation du nombre de naissances chaque année en France et la nécessité croissante de services de garde pour ces jeunes enfants, le besoin de professionnels comme les auxiliaires puéricultrices ne semble pas prêt de diminuer.

Il existe aussi des possibilités d’embauche au sein d’organismes spécialisés tels que des foyers accueillant des personnes handicapées mentales ou physiques. Les établissements scolaires peuvent aussi offrir des postes intéressants pour les auxiliaires puéricultrices souhaitant travailler auprès d’enfants atteints de troubles spécifiques (handicap moteur ou sensoriel par exemple).

Sur ce point, il faut pouvoir prétendre à un poste permanent stable proposé à temps plein avec assurance santé complémentaire et retraite supplémentaire tout en étant bien rémunéré(e).