Le corps d’une femme en état est plus fragile et candidat à de petits maux qu’une femme ordinaire. Alors pour la sécurité du fœtus, des analyses prénatales sont prescrites afin de savoir quelle mesure prendre. C’est ainsi qu’on peut parler d’examen de diabète gestationnel. Un critère est de faire le test mais un autre aspect est de pouvoir lire le résultat qui en découlerait. Voilà donc de quoi nous traiterons dans le présent article.
Plan de l'article
Diabète gestationnel : observation et interprétation des résultats
Lorsque vous vous inquiétez du taux de sucre dans votre organisme, le premier geste est de passer le test. En effet, ce qui reste sera de lire le résultat qui vous sera : mis à disposition. La meilleure manière pour tout comprendre est de le remettre à votre médecin qui vous le lira. Pour des fins de vérification, vous pouvez relire le résultat vous-même, il faut alors connaitre tenants et aboutissant de l’interprétation.
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Alors le test consiste à vous injecter un liquide composé de 50 g de glucose une heure avant l’analyse. Le but est d’évaluer le taux de glycémie. En effet, on dit que la femme est en état normal si ce taux est inférieur à 7,8 mmol/L. Ensuite, un taux compris entre 7,8 et 11,0 mmol/L donne un doute sur la certitude du résultat. Il faudra donc un autre test pour confirmer ou infirmer la présence de diabète gestationnel chez le sujet. Il s’agit du test d’hyperglycémie orale provoquée (HGPO).
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Enfin, lorsque le taux glycémie dépasse 11,0 mmol/L, alors on peut confirmer la présence de diabète gestationnel.
Le test HGPO
Tout comme le test du diabète gestationnel, les ingestions de glucose sont : effectuées avant prélèvement du sang. Ici, c’est 75 g de glucose qui sera, injecté au sujet qui sera gardé à jeun jusqu’au prélèvement de sang. Ce liquide vital est : prélevé sur trois tranches. Le premier est effectué en privant le sujet de nourriture, le second, une heure après l’ingestion du liquide sucré. Puis le dernier, 2 heures l’ingestion.
Retenez que les taux prélevés sont proportionnels à l’évolution du temps après l’ingestion du liquide. Autrement dit, plus le temps augmente, le volume du prélèvement augmente aussi.
Le test du diabète gestationnel n’est pas sans risque tant pour la mère comme pour le bébé à naitre. Ainsi, chez la mère, on peut un surplus du liquide amniotique qui serait une cause probable d’un accouchement prématuré. On pourrait aussi assister à un accouchement par césarienne. Du côté de l’enfant, son poids peut être supérieur à la normale. De même, il pourrait être allergique au glucose.
Les différents seuils de glycémie à surveiller
Les résultats du test HGPO sont interprétés en fonction des seuils de glycémie qui ont été établis par les experts. Effectivement, ces seuils permettent de déterminer si la femme enceinte est atteinte ou non de diabète gestationnel.
Le premier seuil correspond à une glycémie à jeun supérieure ou égale à 0,92 g/L (5,1 mmol/L). Si le résultat dépasse cette valeur lors du premier prélèvement sanguin effectué après une nuit de jeûne, cela peut indiquer la présence d’un diabète gestationnel.
Le deuxième seuil concerne la concentration sanguine en glucose à 1 heure après l’ingestion du liquide sucré qui doit être inférieure ou égale à 1,80 g/L (10 mmol/L). Cette mesure permet d’évaluer la capacité du corps à réguler sa glycémie après un apport important en glucose.
Le troisième seuil correspond au taux de glycémie mesuré deux heures après l’ingestion du liquide sucré. Ce taux doit être inférieur ou égal à 1,53 g/L (8,5 mmol/L). Si vous devez stabiliser votre glycémie, dans certains cas, un traitement médicamenteux peut aussi être prescrit pour aider à contrôler la maladie. Le test HGPO est un outil indispensable dans la prise en charge du diabète gestationnel et permet d’assurer une surveillance efficace de l’état de santé des femmes enceintes atteintes de cette maladie chronique.
Les conséquences du diabète gestationnel sur la santé de la mère et du bébé
Le diabète gestationnel peut avoir des conséquences importantes sur la santé de la mère et du bébé à naître. Il peut augmenter le risque de complications pendant l’accouchement, comme une césarienne ou une éventuelle hémorragie post-partum. Cette maladie augmente aussi les risques de développer une hypertension artérielle et une pré-éclampsie chez les femmes enceintes atteintes.
Chez le bébé, le diabète gestationnel peut provoquer une croissance excessive (macrosomie), qui entraîne des difficultés lors de l’accouchement. Cette complication est souvent associée à d’autres problèmes tels que des difficultés respiratoires ou encore un taux anormal de sucre dans le sang après la naissance.
Dans certains cas plus rares mais toutefois possibles si non traité correctement, cela peut porter atteinte au développement neurologique et cognitif du fœtus. Les femmes atteintes de cette affection chronique doivent être régulièrement suivies par un médecin spécialiste afin d’éviter toutes ces éventuelles complications. De plus, elles peuvent développer ultérieurement un diabète de type II durant les années suivant leur grossesse.
Le diabète gestationnel est une maladie à ne pas prendre à la légère. Les femmes enceintes atteintes doivent être suivies avec rigueur et faire preuve de vigilance pour limiter les risques de complications pendant leur grossesse et après l’accouchement. Un accompagnement médical multidisciplinaire (diététicien, médecin traitant et/ou endocrinologue) est vivement conseillé pour assurer un suivi adapté afin d’éviter toute complication indésirable pour elles et leur bébé.