Les couches Pampers, c’est fini pour moi !

Les couches Pampers, c’est fini pour moi !

Tout comme le parent qui a prononcé cette phrase, des millions de consommateurs se plaignent de la qualité des couches Pampers. Les avis négatifs et les cris de colères foisonnent sur internet. Qu’est-ce qui explique cette situation ?

De probables traces d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) cancérigènes

Les HAP sont des résidus chimiques issus d’une combustion partielle ou totale des matières organiques par la chaleur. On en trouve donc partout, que ce soit les repas, dans l’eau, dans l’air et à la surface de plusieurs objets. Normalement, il ne serait donc pas surprenant d’en trouver dans les couches Pampers. En ce qui concerne leurs dangerosités, on pourrait dire qu’ils sont parfois nuisibles un peu comme les sucreries, le chocolat ou encore l’alcool. C’est-à-dire que seulement une importante dose nuirait à la santé de l’homme. En Europe, les normes exigent de ne pas dépasser plus de 1 mg/kg. Mais, pour les enfants, la norme est fixée 0,5 mg/kg au plus.

A lire également : Quand le placenta se met-il en place ?

Le problème c’est qu’il y a plusieurs types de HAP, les uns plus dangereux que les autres. Le magazine « Que choisir » a mené une étude sur les couches. Les résultats ont prouvé qu’il y a des HAP dans quasiment toutes les couches du marché. Mais, on ne retrouve quasiment pas les HAP classées dans la catégorie des plus dangereuses.

D’autres études se sont penchées spécialement sur le cas des couches Pampers.

A lire aussi : Quand faire un test de grossesse précoce ?

Les conclusions désillusionnent certes, mais pas si dramatique comme qu’on le pense. En effet, les couches de la marque contiennent deux HAP en faible proportion. Ce qui inquiète le plus les parents est qu’il s’agit de composé « supposé cancérigène » notamment celui appelé « petrolatum ».

Que dire du pétrolatum ?

Selon le Pr Daniel Hohl, ce composé n’est pas si dangereux. Encore appelé vaseline blanche, le professeur admet l’utiliser également pour traiter certains cas d’eczéma. Il y a donc plus de peur que de mal. Cependant, pour la directrice de l’Asef (Association santé environnement France), Ludivine Ferre « même détectés au niveau de simples traces, c’est déjà moralement trop ».

Pampers répond à plusieurs questions intrigantes

Pour apaiser les consommateurs et lever les doutes, Pampers a accordé un interview à « magicmaman ». Le représentant de la marque était Emmanuelle Bégué, qui occupe le poste d’Ingénieur & Expert scientifiques Pampers.

Le produit utilisé pour blanchir les couches

Chez Pampers, le blanchiment des couches est fait par deux techniques que sont : ECF et TCF. ECF (Elemental Chlorine Free) n’implique pas l’utilisation du chlore élémentaire. Quant au TCF (Totally Chlorine Free), c’est un procédé qui n’utilise aucunement les composés chlorés. Ces deux méthodes sont sûres selon les règlements européens.

Le fonctionnement d’urine

La bande qui signale le trop-plein d’urine n’utilise pas un procédé proprement chimique. Sa réaction est basée sur le principe du pH.

Les couches Pampers et l’écologie

Pampers a pu mettre en place un procédé unique pour donner une nouvelle vie aux couches. Ces dernières sont désormais entièrement recyclées pour la fabrication de plusieurs éléments comme les bureaux et les bancs d’école. Les couches sont produites à partir d’énergie renouvelable.

Le futur des couches Pampers

La marque prend en compte les préoccupations des parents et travaille avec plusieurs centaines de scientifiques pour améliorer la qualité des couches. Rien n’est encore sûr, mais des innovations sont en cours.