WearSens, est un collier qui analyse votre alimentation. Un capteur suit les vibrations du cou et détermine si vous êtes en train de manger, boire ou vous rincer la glotte. À l’aide d’un algorithme, il repère l’aliment que vous mangez. En fonction des tremblements de la mâchoire, il distingue si vous mangez de la viande, de chips, de purée ou de liquide, en fonction des tremblements de la mâchoire. Il faut au préalable le calibrer en ingérant différents types d’aliments.
Ce collier est un mouchard. Lorsqu’il estime que vous avez suffisamment mangé, il émet des vibrations. Il peut envoyer l’information sur les réseaux sociaux.
Ils ont répondu présent à notre premier rendez-vous : médecins, universitaires, labos, institutions, startups, médias spécialisés, associations… Tous concernés par les enjeux de la santé connectée.
On produit ses questions sur postit ou smartphone
Chaise ou canapé ? Openmind Kfé vous donne le choix
Soirée connectée
Des commentaires sont ajoutés aux questions directement sur la tableau (Yellow Sensorit)
Une première soirée qui s’est jouée à guichet fermé
Valedo utilise le jeu pour soulager les maux de dos.
Le dispositif est composé de deux capteurs sans fil qu’on colle sur le bas du dos et la poitrine. Les patients qui les portent jouent avec des jeux diffusés sur leurs écrans. Ils doivent effectuer des mouvements physiques pour diriger leur personnage.
Ces mouvements ludiques sont des exercices qui renforcent les muscles du dos et réduisent les douleurs.
Créée en 2012 par deux médecins et un ingénieur informatique, DMD santé est une plateforme spécialisée dans l’évaluation des applications mobiles et des objets connectés de santé.
L’évaluation s’effectue de manière collaborative. Un réseau de plus de 1.000 personnes (associations de patients et 1/4 professionnels de la santé notamment) testent et notent ces dispositifs numériques.
Depuis deux ans, DMD Santé organise les Trophées de la santé mobile. La devise de la dernière édition était « informer, éduquer et décloisonner ». Pour la start-up, ces trois mots synthétisent les apports essentiels de la santé mobile et connectée sur le bien-être et la santé.
Renaissance numérique propose 16 pistes numériques pour changer la politique de santé.
Dans ce livre blanc, Renaissance Numérique fournit un état des lieux des pratiques internationales et un témoignage d’experts permettant d’analyser les moyens d’action possibles pour que l’acteur public utilise le numérique pour passer d’un modèle de santé curatif à un système préventif.
Parmi les mesures phares de ce rapport, on trouve:
Établir un système de labellisation des applications mobiles santé, des objets connectés et des dispositifs machine to machine pour garantir leur fiabilité et permettre leur utilisation par les professionnels de santé
Donner aux communautés de patients la possibilité, selon des critères définis, d’obtenir un statut d’association de patients pour leur permettre de devenir des acteurs de la démocratie sanitaire
Organiser une concertation nationale avec les acteurs publics, la CNIL, les représentants professionnels des assurances et les associations de patients et consommateurs pour encadrer le risque de pratiques bonus-malus santé par les assurances privées, qui pourraient induire des inégalités dans l’accès aux soin.
Fini le carnet de vaccinations perdue ou oubliée, MesVaccins est un carnet de vaccination électronique. Le service recoupe les dernières recommandations vaccinales,une base de données où sont référencés tous les vaccins et le profil personnalisé de l’utilisateur. Le dispositif rappelé les injections à effectuer mais aussi celles à proscrire.
Dans Star Trek, 30 secondes suffisent pour analyser l’état de santé général d’un patient avec une machine nommée Tricorder. L’entreprise de technologies mobiles Qualcomm a lancé un concours pour tenter de reproduire l’objet. D’ici 2016, 10 millions d’euros reviendront à l’équipe qui créera un appareil capable de diagnostiquer et d’interpréter un ensemble de 15 pathologies, et de capturer cinq paramètres vitaux de santé.
Certains objets reliés à des smartphones ne se contentent pas d’enregistrer de l’information, ils jouent aussi le rôle du coach.
La ceinture LumoBack aide à adopter une meilleure posture. Elle se met à vibrer quand son utilisateur ne se tient pas correctement.
Des bracelets révèlent les indices UV et conseillent sur la durée de bronzage. June évalue le temps optimal d’exposition au soleil en tenant compte du type de peau.
La chaussette connectée Sensoria analyse la course des sportifs. Il leur permet d’améliorer le placement de leurs pieds sur le sol.
Une fourchette numérique mesure la vitesse de l’apport alimentaire de l’utilisateur. Si la personne mange trop vite, la fourchette se met à vibrer pour inciter le gourmand à ralentir.
Un soutien-gorge développé par Microsoft lutte contre les boulimies émotionnelles. Doté de capteurs, le soutien-gorge surveille différents paramètres physiques de l’utilisatrice. Ces données sont croisées avec des informations sur ses comportements alimentaires. Quand l’utilisatrice atteint un seuil émotionnel critique qui pourrait l’encourager à se suralimenter, une alerte se déclenche.
Un Britannique a été condamné à porter un bracelet électronique dosant l’alcoolémie. Venu des États-Unis, ce « bracelet-sobriété » analyse deux fois par heure l’alcoolémie via la sueur. En cas de résultat positif, une alarme est lancée à un centre de contrôle puis la police est informée.
Au Mans, un oncologue de la Clinique Victor Hugo et chercheur au CNRS, a mis au point, avec un physicien de l’université de Rouen, une application capable de détecter les rechutes de cancer du poumon.
De février à août 2013, 42 patients atteints de cancer bronchique et ayant accès à internet ont utilisé une application pour renseigner chaque semaine une dizaine de symptômes: variation de poids, douleur, apparition de nodules, fatigue, perte d’appétit, essoufflement, présence de sang dans les crachats, etc.
Ces données étaient analysées par un logiciel, qui alertait le médecin s’il détectait une anomalie. L’algorithme utilisé prend en compte la durée des symptômes, leur évolution et leur association dynamique. Ainsi, « quand le patient se met à tousser, perd trois kilos avec du sang dans les crachats, on est quasiment certain qu’il y a rechute », explique le Dr Fabrice Denis, oncologue à la clinique Victor Hugo et concepteur de l’application.
Lorsqu’il recevait une alerte, le cancérologue convoquait le patient plus tôt que le suivi classique ne le prévoit. « En moyenne, les rechutes ont été détectées six semaines avant la date d’examen d’imagerie prévue », est-t-il écrit dans le Journal of Supportive Care in Cancer.
Le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) propose un document qui présente avec justesse les atouts et les limites des applications et objets connectés. Il fait le tour des ajustements nécessaires avant d’assister à la généralisation de ces technologies.